La Lune et les planètes influencent-elles vraiment les êtres humains ?

La lune, photo prise par mes soins à l’aide d’un télescope et de mon iPhone + imagerie d’un ciel bleu nocturne

La Lune fascine l’humanité depuis des millénaires. Elle éclaire nos nuits, rythme les marées et symbolise, dans de nombreuses traditions, le féminin, l’inconscient et les cycles de la vie. Mais une question persiste : peut-elle réellement influencer nos comportements, nos émotions, voire notre destinée ?

Ce que dit la science

À ce jour, aucune étude scientifique rigoureuse n’a prouvé un lien direct entre la position de la Lune ou des planètes et la psychologie ou la biologie humaines.

  • Oui, la Lune influence les marées grâce à la gravité.
  • Mais l’effet gravitationnel de Jupiter ou de Mars, par exemple, sur un être humain est négligeable comparé à celui… d’un simple meuble proche de nous.

Les scientifiques rappellent donc qu’il n’existe pas de fondement objectif démontré pour l’astrologie ou l’influence lunaire sur l’humeur ou les comportements.

Et pourtant… des croyances universelles

Malgré ce constat, l’idée traverse toutes les cultures :

  • Dans l’Antiquité, les Égyptiens, les Babyloniens et les Grecs associaient déjà la Lune et les planètes aux dieux et à des forces agissantes.
  • Dans l’Inde védique, l’astrologie (Jyotish) est encore utilisée aujourd’hui pour guider les grandes décisions de vie.
  • En Europe médiévale, médecins et alchimistes tenaient compte des phases lunaires pour les soins ou les récoltes.

Des personnalités qui y croient

Plusieurs penseurs, écrivains et figures publiques ont défendu l’idée d’une influence cosmique :

  • Carl Jung, père de la psychologie analytique, parlait de synchronicités entre mouvements célestes et vie psychique.
  • Johannes Kepler, grand astronome, restait malgré sa rigueur scientifique attaché à l’astrologie.
  • Deepak Chopra, auteur de développement personnel, évoque l’influence des cycles naturels sur notre bien-être.

Entre croyance et ouverture

Même si la science n’a pas tranché en faveur d’une influence avérée, il est indéniable que les cycles lunaires et planétaires rythment notre imaginaire, notre symbolique et parfois nos choix.

En définitive, croire ou non à cette influence relève moins de la preuve que d’une sensibilité personnelle à l’harmonie entre l’homme et le cosmos.

Mon expérience personnelle

Je ne serais pas aujourd’hui praticien en astrologie si je n’avais pas rencontré, plus jeune, des thérapeutes remarquables qui m’ont profondément marqué. Ces personnes m’ont montré que les cartes du ciel s’inscrivent jusque dans nos corps et que la position des planètes, au fil de leur périple dans le système solaire et l’univers, forme une véritable empreinte, une danse intime qui traverse nos vies.

Photo de la lune avec mon iPhone depuis mon télescope sans retouches

Cette vision résonne profondément en moi : elle me permet de comprendre que nous sommes à la fois des êtres de chair et des êtres reliés aux rythmes cosmiques. C’est dans cette perspective que je propose l’astrologie aujourd’hui — non pas comme une science démontrée, mais comme un langage symbolique puissant et un outil de compréhension de soi.

L’influence dans les traditions

Je me sens particulièrement proche de la tradition hindoue, où l’astrologie (Jyotish) est reconnue depuis des millénaires. Elle est intimement liée à l’Ayurveda, la médecine indienne traditionnelle, qui considère les cycles lunaires et planétaires comme des clés pour comprendre l’équilibre de la santé physique, émotionnelle et spirituelle. Là-bas, les praticiens sont respectés pour leur compétence et leur capacité à unir le ciel et la terre dans leurs soins.

En revanche, dans la culture juive, l’astrologie a eu une place plus complexe. Si certaines traditions rabbiniques l’ont rejetée, d’autres courants, notamment dans la Kabbale, se sont intéressés à l’influence des astres. On retrouve par exemple une forme d’astrologie hébraïque, qui associe les signes du zodiaque à des lettres et à des archétypes spirituels. Elle n’est pas centrale dans le judaïsme, mais elle existe bel et bien dans les marges mystiques.

Une ouverture nécessaire

Pour moi, il n’est pas question d’opposer la science et la spiritualité, mais plutôt de reconnaître que l’humain a besoin de symboles, de repères et de récits pour avancer. L’astrologie ne remplace pas la médecine, mais elle peut éclairer un chemin, donner du sens à des expériences ou encore révéler des potentiels enfouis.

Croire ou non en l’influence des astres est une question personnelle. Mais reconnaître que le ciel nous inspire, nous guide et nous invite à nous interroger sur notre place dans l’univers, c’est déjà entrer dans une danse millénaire.

Illustration du système solaire évoluant dans l’univers

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